Luc Couillard est un passionné de sport et de… transport. Spécialiste en transport, titulaire d’une Maîtrise et conférencier recherché, il est Commissaire à l’électrification des transports et aux véhicules intelligents pour la Ville de Montréal. Moniteur de ski niveau III de l’AMSC et formateur, Luc est aussi un cycliste engagé auprès de plusieurs évènements cyclistes, notamment le Tour CIBC Charles-Bruneau et le Gran Fondo Mont-Tremblant, directeur du Club cycliste Momentum et encadreur pour l’ACDA. Membre du Comité technique de La Grande Traversée (LGT), il a répondu à nos questions à son retour de la 4e édition de LGT.

LGT est un relais cycliste national qui a vu le jour en 2013 et s’est donné pour mission d’encourager la population à adopter de saines habitudes de vie. Pour cela, elle s’est associée à un nombre important d’institutions scolaires à travers le Canada afin d’aider les jeunes à « Faire un choix santé ». Il s’agit d’une suite logique de quatre ans de partenariat avec Le Grand défi Pierre Lavoie. LGT, c’est d’abord l’idée qui a germé dans la tête de Laurent Brisebois, directeur d’école en Colombie-Britannique qui a lui-même traversé le Canada à vélo à quelques reprises. Plusieurs personnalités se joignent à l’événement, dont : Joé Juneau qui a mis sur pied un programme de hockey pour les Inuits du Nord du Québec, Trevor Linden, président des Canucks de Vancouver, Pierre Lavoie, Nancy Greene-Raine, sénatrice et médaillée d’or olympique, Ashleigh McIvor, médaillée d’or olympique, Arianne Lavigne, olympienne et nutrionniste, Jean-Luc Brassard, médaillé d’or olympique et Maëlle Ricker, médaillée olympique, championne du monde et des X Games en snowboardcross.

Combien de jeunes LGT touche-t-elle ?

200 jeunes par année provenant de 40 écoles et des conseils scolaires de la majorité des provinces canadiennes.

Comment avez-vous entendu parler de LGT ?

Via le Grand défi Pierre Lavoie et une invitation à me joindre au groupe d’encadreurs de la part de Jean-Luc Brassard.

Quelle portion du voyage avez-vous complété ?

Il y a trois ans, j’ai roulé au Québec, l’année dernière au Manitoba et cette année, j’ai roulé en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Vos plus beaux moments ?

Il y a trois ans, avoir pédalé avec des jeunes Inuits du programme mis sur pied par mon ami Joé Juneau dans le Nord du Québec. Ces jeunes ont tout appris du vélo en deux sorties et le samedi ils ont fait la boucle de 135 km du Grand défi Pierre Lavoie. Impressionnant ! En 2015, la découverte des vastes étendues des Prairies. Le blé balayé par les vents, les espaces à perte de vue. Très beau !
Cette année, les Rocheuses et leur cime enneigée. La vue d’un grizzly sur le bord de la route à Kananaskis. L’arrivée triomphale à Nelson, ma ville préférée en Colombie-Britannique, probablement parce que j’adore le centre de ski Whitewater. Et aussi avoir participé à cette aventure avec ma meilleure amie et la marraine de mon fils, Diane Langlois, superviseure de l’école de ski Mont Saint-Bruno.

Luc Couillard et Diane Langlois

La plus belle région de vélo au Canada, selon vous ?

Les Rocheuses sont bien entendu magnifiques, le sud de l’Ontario et la côte de la Gaspésie. Dans la région de Montréal, il n’y a rien qui se compare au secteur de Ormstown.

Les Rocheuses

Votre monture ?

Je roule sur un magnifique Garneau Gennix A1. Cependant, pour LGT, comme DeVinci est un partenaire important de l’événement, j’ai eu le plaisir de rouler sur une LeoSL.