Mercredi 8 mars 2023. Pour la Journée internationale des droits de la femme, je me suis permis d’aller en ski un mercredi. Même si j’avais oublié d’activer mon alarme pour me réveiller à l’heure, je savais que la route un peu tardive vers Sutton en vaudrait la peine malgré l’heure plus avancée que prévu.
Ayant décidé de suivre la tombée de la neige, je savais qu’elle allait recouvrir Sutton en plus grande quantité qu’ailleurs. Est-ce une légende ? Les chasseurs de poudreuse racontent que certaines tombées de neige s’avèrent parfois plus généreuses à Sutton que dans les régions avoisinantes…
Légende ou vérité, ce matin vers 10h, on pouvait encore faire les premières traces dans les sous-bois de Sutton. Mon objectif: parcourir l’ensemble de la montagne, du 1er au plus lointain télésiège. Certains d’entre eux étant fermés, je me suis éternisée dans les pistes pleines de bosses dans les bois entourant le télésiège 5, comme la Surprise et la Sous-bois. Le fun fou !
Les bosses étant recouvertes de neige fraiche tombée dans les derniers jours et la nuit précédente, je flottais librement dans un court rayon dynamique, sans crainte. C’est que cette poudreuse passe si doucement sous nos skis, qu’on se permet d’en profiter pleinement. Skier seule demandant une motivation supplémentaire, peu importe la qualité des conditions. Je me suis donc contentée de quelques descentes dans le bonheur sans m’éterniser toute la journée.
Ainsi, après quelques heures à m’aventurer dans les profondeurs des bois de Sutton, à la recherche de neige encore intacte, la faim s’est fait sentir. Avant de quitter, mes skis à l’épaule, j’ai donc fait un arrêt au camion de churros. Il est vrai que même seule, on peut profiter de l’après-ski !
J’ai alors conduit la route du retour vers Montréal en dégustant les délicieux churros de La cabane à Chichis !