Pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable? C’est ce qu’on s’est dit mon copain et moi en allant porter sa fille à l’université de Sherbrooke. Nous nous sommes donc arrêtés à Bromont pour un petit quatre heures de ski. C’était doublement tentant avec la température redevenue normale et la neige que nous avons eue depuis dimanche!
Nous arrivons à la montagne vers 15h30, il fait -3 degrés Celsius. C’est quasiment 30 degrés de plus qu’à ma dernière sortie de ski!!! Beaucoup de skieurs de jour sont sur leur départ et ceux de soir ne sont pas tous arrivés, alors on a la montagne à nous.
On se dirige vers le versant du Lac, sur la Toronto. Piste facile, parfait pour une mise en jambes. D’ailleurs, un tout nouveau chalet est né sur le versant du Lac cette année. C’est la première visite de mon conjoint à Bromont. Originaire du BC et demeurant en Ontario, il n’a pas skié beaucoup au Québec. D’ailleurs, Bromont offre la ‘sweetpass’ aux gens résidant à l’extérieur du Québec. 215$ pour une passe de saison complète, c’est toute une aubaine!
À notre 3e descente, nous croisons la damneuse. On se range sur le côté de la piste le temps qu’elle passe et puis on fait nos premières traces sur un ‘corduroy’ parfait! Quel bonheur de skier au maximum sans se soucier d’arriver soudainement sur une surface glacée, c’était enivrant!! On fait ensuite la New York, car je veux montrer à mon copain, les magnifiques chalets à la fin de la piste. Avec la neige et les lumières de Noël, c’est magnifique.
Finalement, on s’en va faire chauffer nos quadriceps dans la Magog où nous trouvons de la belle ‘poupou’ avec de belles bosses! On l’a refait 4 fois, c’était trop beau!
Bromont, c’est 142 pistes dont 102 éclairées le soir, 7 versants, 6 ‘snow parks’ et les jeudis en show où vous pouvez voir des artistes connus comme Vincent Vallières. C’est aussi les nuits blanches les 13 et 20 janvier, 3 et 17 février et 3 et 10 mars en plus d’une multitude de passes et de billets différents pour accommoder un plus grand nombre d’amateurs de sports de glisse. À mon avis, cette montagne a complètement révolutionné le marketing du ski au Québec. Alors à quand votre prochaine visite?