Je ne suis plus surpris de trouver du ski de qualité au bout de la route 125. Si vous me lisez depuis mes débuts avec Ski Média, vous savez à quel point La Réserve est une de mes stations chouchou. Je savais qu’en décidant d’aller à La Réserve ce dimanche j’aurais une belle journée. Ce que je n’avais pas nécessairement prévu, c’est cette belle poudreuse qui a couvert la montagne toute la journée.

J’avais planifié ma journée quelques jours d’avance en consultant les prévisions météo. On annonçait 5-10cm, je me suis croisé les doigts et je n’ai plus surveillé l’évolution de la météo. Sur la route en ce dimanche matin j’étais surpris de voir la quantité de neige qui tombait du ciel, et plus je m’approchais de Saint-Donat, plus la neige tombait. Très peu d’attente aux deux télésièges, alors sitôt arrivé, sitôt en route vers le sommet, et déjà du haut des airs on constate le magnifique tapis de poudreuse qui couvre toute la montagne. Je ne sais pas combien de cm sont tombés, mais en fin d’avant-midi c’est au moins 10cm à vue de nez, et ça continuait de tomber!

J’ai l’embarras du choix, il y a de la poudreuse sur toutes les pistes. Je me retrouve rapidement dans les sous-bois. J’adore la Silencieuse qui porte bien son nom aujourd’hui; pas trop de skieurs, et de la neige partout, c’est vraiment des conditions parfaites. Même chose dans la Sous Sous, de l’autre côté de la montagne, la neige est partout: dans les airs, dans les arbres, et bien sûr sous nos planches.

C’est le genre de journée qui me fait presque oublier de dîner. Quand la fringale me prend, je me dis “une petite dernière avant le lunch”, puis en bas de la piste, il n’y a personne à la chaise, alors “OK, une autre”, etc, etc, je me retrouve à dîner après 14h00. Ceux qui connaissent mon appétit et mon amour de la poutine de chalet de ski pourront témoigner que ça signifie une qualité de neige très impressionnante.

J’ai aussi étiré l’heure du départ de la même façon, multipliant les “OK, une vraie dernière, pour vrai là”. La Luge pleine de poudreuse, elle se dévale si bien, en alternant le long rayon, haute vitesse et pleine largeur, avec le court rayon en bordure, la neige jusqu’au genoux. C’est difficile de dire au revoir.