1er mars 2021. Le printemps est arrivé brusquement ce matin au Mont Orford. C’est donc sous la pluie et à travers le brouillard que j’ai enchainé mes premiers virages de la journée. Les prévisions météorologiques annonçant un léger refroidissement qui transformerait la pluie en neige m’avaient convaincue de sortir de ma voiture. Habillée de la tête aux pieds, prête à affronter la météo sous mon capuchon, j’ai alors fini par chausser mes skis. Je ne l’ai pas regretté. 

 J’avais vraiment hâte de revenir skier au Mont Orford pour retrouver mon trio de pistes préférées: la Maxi, la Magnum et la Sherbrooke. Ayant travaillé certains points techniques dans mon ski au cours de la saison, j’étais impatiente de tester mes nouvelles habiletés dans ces pistes au dénivelé particulièrement important. Le haut de la Maxi se trouvant dans les nuages, j’ai toutefois cru bon de skier plus doucement en début de journée. Les conditions printanières donnant souvent lieu à une neige plus molle et à des bosses qui peuvent surprendre, j’ai préféré prendre le temps de m’y adapter. 

Avoir la Maxi pour nous seuls était un moment mémorable, alors que les conditions de neige s’avéraient incroyables. Les nuages se sont ensuite levés en milieu d’avant-midi, tout comme l’achalandage qui s’est un peu accentué. En traversant sur le Mont Giroux, j’ai constaté à quel point j’aimais cette vue du télésiège, qui permet de contempler l’ampleur du Mont Orford.

Du côté de la Sherbrooke, peu de gens s’y trouvaient, permettant de profiter de toute la piste et d’une file d’attente inexistante sur le versant Giroux Est. Le bonheur était au rendez-vous chez les skieurs, alors que la journée s’avérait davantage éclaircie vers l’heure du midi.

L’incontournable sur le Mont Giroux est définitivement le parcours de ski cross. Autant les enfants que les adultes, débutants ou performants, s’y amusent inévitablement. Difficile de résister à l’envie d’y courser à travers les bosses et virages imposés. L’essaierez-vous durant la relâche ?

Il m’est souvent difficile de choisir entre la piste et son côté bosselé, comme dans la Magnum. Adeptes de bosses, vous serez comblés à Orford, puisqu’on en retrouve dans plusieurs pistes. Mon seul souhait est que le ski de printemps puisse s’étirer au-delà de celui qu’on a connu l’an dernier, afin de partager d’autres bons moments dans les champs de bosses ensoleillés. Oserez-vous vous y aventurer ?