Ce matin, j’avais une difficile décision à prendre : Quelle montagne de ski je vais visiter? Pas facile la vie… Mon choix s’est donc arrêté sur le Mont Blanc, un coup de cœur à chaque visite.
Je suis arrivé à la montagne vers 10h30 et des placiers nous dirigeaient dans le stationnement afin de nous faciliter la tâche. Il était anormalement rempli à ma grande surprise mais j’ai rapidement compris que c’était la semaine de relâche en Ontario.
Par contre en arrivant à la remontée, aucune attente…
Je me suis donc échauffé sur le versant principal pour commencer. Les conditions étaient superbes: neige fraîche compactée, aucune glace et une glisse assez rapide. J’ai passé par la forêt magique et c’était facile de trouver des gros segments de poudreuse encore intacte.
Voyant cela, je me suis empressé de me diriger vers le versant nord ou l’achandage est moindre.
Mon ” feeling” était donc bon: il y avait de la poudreuse partout où les dammeuses n’avaient pas passé. Wow, quelle surprise!! J’étais énervé comme un enfant.
J’ai donc succédé les descentes dans “la chablis” et “la Beaujolais”. Du pur bonheur! Il était facile de trouver des gros “spots” de poudreuse sur les bords, c’est à dire 9 à 10 pouces de neige fraîche aucunement durcie.
Le soleil se pointait souvent entre les nuages et rendait la vue superbe sur les montagnes des Laurentides.
Le sous bois “la chianti” s’est avéré un de mes gros coups de cœur étant donné qu’il avait encore une fois été oublié par les skieurs. Très peu tracé, 9-10 pouces de poudreuse, des arbres bien distancés…j’ai dû le descendre 6 fois d’affilée…
Toute bonne chose à une fin, j’ai terminé vers 13h00 mais il y a longtemps que je m’étais pas amusé autant.
En terminant, si vous ne le savez pas encore, le Mont Blanc dispose d’une petite cabane à sucre au sommet. J’ai toujours trouvé l’idée superbe et il est toujours tentant d’arrêter pour prendre une tire en passant. Surtout avec le printemps qui s’en vient à grand pas.