Cette semaine, on a atteint un point critique dans les accumulations de neige. Selon mes observations totalement non scientifiques, presque tout le monde est à boutte de pelleter. Je dis presque parce qu’il y a les skieurs. Les skieurs ne sont pas tannés, les skieurs en veulent plus. Pour ces skieurs qui en veulent plus, j’ai un conseil : allez faire un tour au parc de la Jacques-Cartier ! C’est ce qu’on a fait 3 amis et moi aujourd’hui et on y a trouvé une abondance de neige !
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce parc, tous les départs des sentiers se font le long de la route du parc qui suit le fond d’une vallée glaciaire vraiment impressionnante. Cette formation fait en sorte qu’on n’est presque pas exposés au vent. Ça rend le mercure de -20 vraiment plus agréable.
Il y a trois secteurs accessibles au ski hors-piste, le secteur Belleau accessible directement du centre d’accueil, le nouveau secteur Sautauriski avec une approche de 2,5 km et le Matteucie avec une approche considérable de 7km. Étant donné qu’on a seulement notre début de journée de disponible on a décidé d’opter pour le secteur le plus proche: le Belleau.
C’est le secteur le plus populaire dû à sa facilité d’accès. C’est aussi le plus steep selon ce que j’ai entendu (je n’ai pas encore skié les deux autres secteurs). La skin track se sépare à la moitié de la montée et donne accès à deux “zones” skiables. La zone de gauche est un peu plus steep dense et celle de droite moins steep mais plus ouverte. La particularité du ski à la Jacques-Cartier c’est qu’aucun aménagement de la forêt n’a été fait, mais ça n’empêche aucunement d’y faire du beau ski. Si la forêt devient trop serrée pour passer ben passe ailleurs. J’adore cette philosophie.
C’est vraiment surprenant à quel point il reste de la neige longtemps. On ne se mentira pas, la popularité montante du ski hors-piste emmène aussi une augmentation de la difficulté à trouver des pentes vierges. 5 jours après la dernière chute de neige il reste des first track à faire partout. C’est l’abondance.
La prochaine visite j’irai visiter un des autres secteurs, je n’ose même pas imaginer à quel point il y a peu de traces dans ceux-ci.