Ressenti de -30 ce matin à l’Anse Saint-Jean. Vous comprenez qu’on prend notre temps et 3 cafés…

Le Mont Édouard peut être une bête. Bête de sous-bois, bête de panoramas à couper le souffler, bête balayée par le vent. Je le baptise souvent de géant. La bête peut intimider parfois même!

Aujourd’hui, c’est la bête #3 qui nous fait craindre. Déjà au Bonichoix, dépanneur du village, une dame qui travaille à la station mais en congé aujourd’hui me dit que ça va être venteux au sommet. L’avantage c’est que ça risque d’être plus tranquille qu’hier aux remontées.

Dès notre première run, on décide de monter au sommet. On se dit qu’on ne montera sûrement pas souvent vu le vent… Or, on l’a dans le dos en montant. Donc, on ne se les gèle pas tant!

Au sommet et en piste, le vent balaye sa poudrerie.  Ça nous met du velcro sous les skis. Le vent nous freine. La surface est durcie par le froid mais les cares ont du mordant. Sur le damé comme dans le bois.

Peu importe le niveau de piste, le damé est dur et friable. Les cares mordent, même avec mes QST 106… Je pensais trouver une poudreuse profonde dans le bois…  Finalement, je n’y suis même pas allée. Dom et les enfants oui. L’idée d’un sous-bois serré et durci ne me tentait pas trop aujourd’hui. Je suis restée en piste et dans les pitchs et j’ai skié juste pour moi. En ne me souciant pas de personne…. WOW, j’adore!

Les kids récidivent. Ils veulent “laper” le parc et nous non. On les laisse là et partons en amoureux.

Finalement c’est moins froid qu’on pensait. Nous sommes restés jusqu’à la fin. Même quand le t-bar, remontée du parc à neige, était fermée, les enfants remontaient à pied… C’est vous dire combien on a eu de plaisir et qu’on s’est dépensé jusqu’au bout!

Pour ceux qui seraient tenter d’aller faire un tour au Mont Édouard dans les prochains jours, la région attend une bonne bordée dimanche… C’est à vous les oreilles!