Il y a 2 ans tapant, nous mettions les pieds au MGF pour la première fois. Son dénivelé naturel nous avait plu tout de suite. Des pitchs abruptes mais rien de forcé. Juste les courbes naturelles du terrain. Du ski fluide à souhait!
Donc nous revoici après une bonne nuit au Castel de la mer, motel de la Malbaie.
Il y a de quoi de tranquille ici. Comme si le temps s’était arrêté sur le bord de la 138. Loin de la folie du Massif, Charlevoix et ses champs balayés par le vent nous apparaît endormi pour l’hiver. Vous entrez dans le domaine de la station et même si ça grouille, c’est smooth pareil.
Bien qu’on soit déjà en mars, le temps est resté froid ici. Ça paraît en piste.
La qualité de la surface est incroyable. Froide, le damé demeure friable. Le mont est épargné en grande partie par les vents. Conséquemment, seuls quelques bouts de pistes, exposés, sont durcis (et le parc à neige aussi). La plupart des virages se font en douceur et en silence.
Grands classiques de la montagne : Les bouleaux et Le ruisseau : 2 pistes dans lesquelles vous retrouverez des tales de bouleaux et d’autres arbres en leurs centres. C’est juste très beau.
La Peloche et ses voisines offraient un tapis travaillé mécaniquement qui se dévalait à vive allure.
Coté sous-bois,
il fallait s’éloigner et explorer pour trouver de la neige folle.
Sinon, vous y trouviez du tracé, bossé et durci. Rien pour déplaire aux enfants.
On trouve quelques rampes de lancement (!) et modules dans le parc à neige. Loïc s’est clanché quelques fouilles, dont une qui a nécessité de prendre une pause. Je pensais bien que sa journée était finie… Après 5 minutes à rien faire assis à une table de pic-nic, il m’a dit vouloir remonter en selle. Bonne affaire après une plonge : on dompte la peur avant qu’elle ne devienne une bête.
Nous aurons fait le gros de notre ski avant 14 h. Heure à laquelle vous pouvez accéder à une table à l’intérieur du chalet, SANS RÉSERVATION. Avant cette heure, c’était complet. Tenez-vous le pour dit si vous y aller avant la fin de la saison et des restrictions sanitaires.
Nous avons refait nos hits après le dîner.
Quelques fausses « dernières runs » plus tard, nous avons levé les feutres à 16h. 5 heures de route nous séparent de la maison.
Grand Fonds, même si tu n’avais pas de nouvelle neige pour nous, tu reste un coup de cœur. Tu es très beau!
Donc voici notre palmarès de la Relâche 2022 :
En 5e position : Le Massif du Sud. Il faisait ben trop frette! La remontée est interminable. Mais nouvellement enneigée, cette montagne a beaucoup à offrir, j’en suis certaine. Ses sous-bois doivent être débiles. On revient vous voir c’est promis, une journée où il dompe et qu’il ne fait pas -1000 au vent!
En 4e position : Le Mont Édouard. Pour les mêmes raisons que le Massif du sud : Vent +++, surface durcie par le froid et le vent, sans nouvelle neige.
En 3e position : Le Mont Grand fonds pour l’ensemble de ton œuvre. Tu aurais dû être en 2e mais Stoneham nous a offert une poudreuse profonde partout dans ses sous-bois et du damé souple avec son -7C.
En 2e position : Stoneham
Et le grand champion de notre virée 2022 : Le Valinouët, pour la qualité de son enneigement 100% naturel.
Il y a quelques années sur Facebook, j’avais commenté une publication d’un skieur qui demandait à la station de se munir de canons à neige afin de lancer la saison plus tôt. J’avais dit que ça serait un sacrilège de tout scrappé avec de la neige artificielle. Un internaute m’avait répondu que je ne verrais même pas la différence…. Je l’ai jamais oublié, je l’ai encore de travers!!!! Ils ont la chance de pouvoir s’en passer. Ils ont reçu plus de 4 mètres de neige cet hiver. Et c’est pas fini!!!! Dimanche, ils en annoncent encore 25-30 centimètres.
