À l’approche de la relâche, j’ai eu les blues pour la première vraie fois depuis toute cette histoire de virus. Ça fait 1 an déjà que nous avons fait notre plus beau voyage de ski en famille. Nous étions partis en road trip, au Québec, en suivant le radar météo et la tempête qui nous apportait 20-30 cm de neige fraîche à tous les matins… Les gars et la météo: C’était l’idée à mon chum.
Cette année pour la relâche, fallait partir.
Donc ce matin, nous sommes repartis en road trip: vers l’Outaouais. Les enfants ayant leurs passes “Les Sommets”, ils avaient donc accès au Sommet Edelweiss. Aucun de nous 4 n’y avait déjà skié
Nous sommes arrivés vers 10h. 2h nous aurons suffi à faire la route. Dans le stationnement, une bonne dizaine de cm de neige fraîche recouvrent une belle glace bleue. Gros stress de voir les enfants déambuler, sur la glace dissimulée, entre les voitures avec leurs gears. Je ne voudrais pas qu’ils perdent pied et devoir gérer une trace de cares sur la peinture d’une voiture!
En piste, c’est beaucoup moins glissant malgré la surface durcie. Les nouvelles accumulations permettent de garder les skieurs debout et la plupart du temps en contrôle.
Nous nous sommes promenés partout. Gros coup de cœur pour le parc à neige dont les modules sont nombreux, du sommet jusqu’au bas des pistes. À un moment donné, il se divise même sur quelques pistes.
Les modules sont bien disposés et assurent un rythme de passage adéquat. Si les enfants avaient décidé à chaque run, nous l’aurions roulé en boucle pendant 4-5 heures.
Loïc chiale souvent après sa sœur. Il la rend responsable lorsqu’il manque un truc en planche. Je lui explique toujours que s’il croit que sa sœur lui fait manquer son trick, c’est parce qu’il la suivait de trop près… Il est le principal à blâmer.
Sauf cette fois-ci!
J’ai beaucoup aimé les secteurs de la Poma, pour skieurs experts selon les indications à l’entrée du secteur.
Moins achalandé, je le trouvais plus intéressant. La neige fraîche recouvrait les pistes et la couche était peu tracée.
2e coup de cœur pour la piste du télésiège. Belle dénivellation naturelle sur 2 corridors étroits de chaque côté des poteaux de la remontée. Remontée fermée aujourd’hui d’ailleurs.
En résumé, skier Edelweiss c’est être ailleurs. Il y règne une influence européenne.
Tant dans l’architecture du chalet principal que dans la ville de Wakefield.
Nous avons quitté la station vers 14:30 pour casser la croûte chez Zups.
Le personnel de la station nous avait recommandé l’endroit pour la poutine.
Le choix est varié et le menu est débile!
Qu’elle n’a pas été notre surprise de constater qu’une 2 e station de ski ponctuait le décor de cette petite ville intemporelle.
Faudra bien revenir voir de quoi a l’air Ski Vorlage.