En traversant le pont qui menait à Myawaddy, notre port d’entrée Birman, nous étions nerveux face à ce pays obscure de l’Asie du sud-est. Avec un passée lourd et des problèmes politiques actifs à ce jour, nous étions sous nos gardes mais à la fois curieux d’expérimenter ce que ce pays a à nous offrir.
La première chose qui nous a frappée, c’est la pauvreté beaucoup plus importante qu’en Thaïlande. La ville est chaotique, des maisons qui ne tiennent que par des bouts de tôles rafistolés, des quartiers abandonnés et une désorganisation ahurissante. Bref, le clash est radicale. Nous nous dirigeons ensuite vers un restaurant afin d’expérimenter la nourriture birmane. Nous avions entendu plusieurs commentaires négatifs, mais nous avons été agréablement surpris par les nouvelles saveurs et mélangent d’épices locaux. Pendant que nous mangeons tranquillement notre plat, nous remarquons que tout le monde nous regarde. On se sent comme des bêtes de foire. Contrairement a leur voisin thaïlandais qui reçoit plus 35 millions de touristes par années, la Birmanie ne reçoit qu’un maigre 1.3 millions. Ce qui peut expliquer la confusion de simplement voir un étranger rentrer dans un restaurant local.
Sur notre vélo, un autre constat radical par rapport à la Thaïlande ; l’état catastrophique des routes. On y passe la moitié du temps a regarder le sol en essayant de notre mieux d’éviter les cratères et les nuages de poussière laissés par les véhicules. Le chaos règne et il faut définitivement faire preuve d’une grande prudence. Après seulement 1 journée de vélo, trois postes d’immigration nous ont exigés nos visas et passeports pour une simple vérification. La police est omniprésente, portant une attention particulière aux voyageurs et leur sécurité. Déjà un semaine que nous sommes au Myanmar, nous avons l’impression que cette différence culturelle nous apportera encore beaucoup de surprises. C’est en fait ce qui nous pousse à pédaler et continuer à explorer ce pays, la découverte d’une culturelle complètement différente la nôtre.
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