Ce matin, accompagné de mon beau-frère, on se dirige vers Sutton avec la hâte de voir ce que nous réserve la montagne.  Mon beau-frère avait acheté son billet en ligne cette semaine.  À notre arrivée vers 9.20, le préposé au stationnement  nous indique de se stationner  en bordure de la rue.   Wow! Tous les stationnements sont pleins.

On enfile nos bottes près de la voiture, arrivé au chalet on peut déjà apercevoir des files d’attente.  C’est normal avec tout ce monde. Mais pour ne pas se retrouver à la queue, on a pris la chaise double à droite. Une fois dans la file d’attente de la remontée principale, 10 minutes ont suffi. Il faut considérer que maintenant avec la distanciation de 2 mètres (  80  pouces )  la file normale s’est allongée et trompe notre œil.

Les pistes étaient tellement belles, que nous nous sommes demandés pourquoi on irait au Massif  durant la relâche.  C’est aussi beau à Sutton qu’au Massif, le fleuve en moins.

Nous étions deux reporters de Ski Média aujourd’hui à Sutton. Je vous invite à lire le reportage de mon collègue M. Monfet, vous aurez une autre opinion.

Je ne peux commenter davantage l’état des pistes.  La raison étant qu’au bas de la piste, après seulement  ma troisième descente, alors que nous étions dans la file d’attente, je me suis fait dépasser par la droite. Le jeune skieur trop pressé, a accroché l’arrière de mon ski droit et à ce moment, il a traîné mon ski  à un angle de plus de 90 degrés avec mon ski de gauche.  Le ski m’a complètement tordu le genou jusqu’à ce qu’il se décroche. J’aurais beaucoup apprécié que le jeune s’arrête, rebrousse chemin et qu’il vienne s’’excuser.  Je sais bien que ce n’était pas volontaire, par contre c’est un geste insouciant. La même attitude que tous ces skieurs qui te dépassent dans les pistes, en te frôlant, par la gauche ou par la droite, comme s’ils étaient seuls sur la montagne.

Je vous raconte cela parce que je veux souligner et féliciter l’équipe de secouristes.  Les Jean, Éric, Stéphane étaient auprès de moi dans les minutes qui ont suivis ma chute. J’ai apprécié leurs attitudes, leurs conseils.  J’étais entouré d’une belle équipe très compétente.

En soirée,  chez-moi, je ne peux vous dire si je pourrai continuer la saison.

Jules Lincourt,,Ski Média

Seulement 10 minutes d’attente.

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Une bonne idée de l’épaisseur de neige

Tout ou presque est permis dans de telles pistes.