Il y avait bien classe aujourd’hui. L’héritier devait se présenter pour sa sortie hebdomadaire de classe alpine. Cependant, comme la station qui accueille normalement sa classe est fermée, c’est au Relais que le corps professoral décida d’aller.

Il va s’en dire, l’héritier ne voulait absolument pas manquer cette chance de skier, mais comme le départ était tardif, et le retour trop tôt à son goût, s’absenter et skier de l’ouverture à la fermeture devint le choix idéal.

C’est donc à une surface ferme que mes carres de fin de saison tentaient de s’agripper. Si ferme, qu’il fallut du temps à Galarneau pour la ramollir. De plus, au sommet, Éole soufflait à s’époumoner. Mes skis de fin de saison ont donc dû attendre la fin de l’avant-midi avant de connaître une mollesse acceptable en piste.

Quant à l’héritier, il a pu profiter des modules dans le parc à neige de la 8. Comme il aime virevolter à tout vent. C’est impressionnant de le voir à l’œuvre. Même ses camarades de classe trouvent ces galipettes spectaculaires.

Évidemment, peu de skieurs étaient sur place. Je trouve quand même le moyen de jaser avec quelques habitués. Au fil de ces rencontres, j’ai le plaisir de discuter avec la directrice de l’école de glisse et son copain. Ils sont très gentils, et ils se prêtent à un petit shooting photo improvisé.

Il va s’en dire, les gens du Relais savent skier. Je pense que la source de ce fait est la répétition. J’ai réussi à faire près de 30 descentes en avant-midi seulement. Nul besoin de mentionner qu’un arrêt au puits devenait nécessaire. Je fis donc un stop au Pub Jack Rabbit le temps de reprendre des forces.

Encore une fois, le Relais a su délivrer. Même si j’y suis un habitué, il trouve toujours le moyen de me rendre heureux. Bon ski de printemps à tous! Profitez-en, ça achève!